"Chers pèlerins,

 

Le pèlerinage de l’Agenouillade se rapprochant à grand pas, voici un mail pour vous aider à préparer votre marche, afin que tout se déroule dans les meilleures conditions. Commençons par le matériel. En effet, 33 kilomètres ce n'est pas rien et il vous faudra avoir un minimum d'équipement pour éviter tout pépin durant le trajet. Nous vous conseillons par conséquent de vous équiper :

 

D'un sac à dos, de chaussures de marches, de chaussettes de marches, d’une lampe de poche, d’un k-way, des vêtements adaptés pour un mois d'octobre et bien sûr un chapelet !

 

Nous vous rappelons que vous devez emporter le repas du midi et, pour plus de confort, un en-cas pour la soirée, pour les pauses. Pensez à prendre une bouteille d’eau !!

 

· RDV à 8h à Notre de Dame de Consolation à Béziers ou à 7h à Notre Dame de l'Agenouillade au Grau d'Agde pour prendre la Navette qui vous amènera à Béziers.

 

· Pour ceux d'entre vous qui souhaitent venir juste pour la messe du soir, nous vous proposons de nous attendre à la Cathédrale de Saint Etienne à Agde à travers une adoration qui débutera à 18h30 jusqu'à notre arrivé à La Cathédrale (19h). L'adoration sera assurée par un prêtre.

 

Pèlerinage famille :

 

· Pour ceux qui ont choisi de nous accompagner le matin, RDV à 8h à Notre de Dame de Consolation à Béziers ou à 7h à Notre Dame de l'Agenouillade au Grau d'Agde pour prendre la Navette qui vous amènera à Béziers. Fin prévue à 13h30 à la pause Déjeuner de 13h30 au Pont de Portiragne Plage en face du RESTAURANT O RANCH et juste avant le CAMPING CAPFUN EMERAUDE (vous trouverez en pièce jointe de ce mail l'emplacement de cette pause). Si vous souhaitez manger avec nous pensez à prendre votre repas.

 

· Pour ceux qui nous rejoignent à la pause Déjeuner, le rendez-vous aura lieu à 13h30 au Pont de Portiragne Plage en face du RESTAURANT O RANCH et juste avant le CAMPING CAPFUN EMERAUDE (vous trouverez en pièce jointe de ce mail l'emplacement de cette pause). Si vous souhaitez manger avec nous pensez à prendre votre repas. Fin prévue à 21h00 à notre Dame de l'Agenouillade.

 

 

Pour ceux qui ont réservé une place dans un bus et qui n'ont pas encore réglé, voici la démarche à suivre. 2 possibilités s'offrent à vous :

 

- Vous pouvez régler en ligne sur la cagnotte Leetchi du pèlerinage à l’adresse suivante : www.lepotcommun.fr/pot/fn89h4qz

 

- Ou bien, régler en liquide à un membre de l'organisation du pèlerinage, lors de la montée dans le bus.

 

Le prix de la place est fixé à 10€.

 

Pour les pèlerins désireux de savoir où se situe la pause déjeuner, vous trouverez ci-joint deux cartes géographiques avec le lieu en question entouré en rouge. Nous atteindrons ce lieu aux alentours de 13h30. Des voitures-balais seront à disposition des pèlerins ne parvenant pas à réaliser le pèlerinage en entier. Nous ne demandons pas de frais de participation au pèlerinage, néanmoins nous apprécierons très sincèrement une participation financière sous forme de dons (via la cagnotte Leetchi ci-dessus), pour nous aider à rentrer dans nos frais, annualiser et développer ce pèlerinage. (merci de nous indiquer la raison de votre paiement)

 

Nous vous remercions très sincèrement pour votre don qui nous aide à nous battre pour la plus noble des causes. Nous vous attendons nombreux et plein de joie !!

 

Afin de préparer dès maintenant le pèlerinage nous vous proposons de méditer le texte suivant sur la conversion : http://www.chemindamourverslepere.com/archive/2017/01/25/meditation-la-conversion-5902942.html

 

Crise Sanitaire : En raison de la crise que nous traversons, il est impératif que chaque pèlerin soit équipé d’un masque et de gel hydroalcoolique. Les personnes présentant des symptômes du COVID 19 ainsi que les personnes à risque sont invitées à nous accompagner par la prière de chez eux !

 

Nous avons été très touchés par votre enthousiasme et votre sympathie à l’égard de ce pèlerinage, dont vous êtes les ambassadeurs ! Nous comptons sur vous et sur vos prières, et nous sommes impatients de marcher avec vous sous le regard bienveillant du Christ et de la très sainte vierge.

 

Union de prières

  

Pour plus d’informations n’hésitez pas à contacter Stéphane MARANGE

 

Tel : 06 59 58 57 92

 

Mail : pelerinage-agenouillade@mailo.com

 

UDP

 

 

Oscar BONAMY

 

Richard BONAMY

 

Stéphane MARANGE

 

 

 

 

Vous pouvez déposer vos intentions de prières en cliquant sur le lien ci-dessous.

 

Le Père Yannick les déposera tous les jours à Notre Dame.

 

 

Intention de prières

Notre Dame de la Genouillade

(d’après Le Guide des Eglises d’Agde de Michel ADGÉ)

 

Le site de Notre Dame de la Genouillade situé sur le quartier du Grau d’Agde comprend :

 

- la chapelle de la Genouillade

- l’église Notre Dame

- les quelques « capélettes » encore debout aujourd’hui.

  

L’histoire de ce lieu de culte est liée à celle de Saint Sever (cf église Saint Sever) et surtout au miracle de la Genouillade.

 

Saint Sever débarqué au Grau d’Agde en 456 s’y serait retiré et, après le départ du saint pour Agde, le site aurait été occupé par quelques pieux ermites. Une inscription de dédicace mentionne « la fondation par Raïno, vierge consacrée à Dieu, d’une église et d’un autel consacrés à la Vierge Marie et d’oratoires sous le titre de Pierre apôtre. »

 

Mais la grande renommée du sanctuaire est liée au miracle de la Genouillade.

 

Au cours d’une terrible inondation, difficilement datable, (haut moyen-âge ?) les flots en furie menaçaient d’engloutir église et oratoire ! Un moine, agenouillé, était en prières quand la Vierge lui apparut, agenouillée elle aussi sur la pointe d’un rocher que les flots épargnaient encore, joignant ses prières à celles du moine. Aussitôt la tempête s’apaisa et les flots refluèrent. La pierre sur laquelle s’était agenouillée la Vierge resta marquée de l’empreinte de son genou (genolhada en occitan). Cette empreinte fut longtemps signalée à la piété des fidèles par une colonne jusqu’à la construction de la chapelle.

                                  

 

Rocher artificiel sur lequel trône la  Vierge Marie agenouillée

(Construit au début des années 1920 sur le parvis de l’église)

La chapelle de l'Agenouillade (XVIIème siècle)

 

 

 

Petit édifice en forme de croix dont le toit porte une petite tour creuse hexagonale faisant penser à une lanterne des morts, insolite en cet endroit. Certains y voient une lanterne qui aurait pu servir à guider les pèlerins, la nuit !

 

Au sol, à l’intersection des deux axes de l’édifice, une grille protège l’empreinte laissée par le genou de la Vierge Marie. Avant la construction de la chapelle, la tradition rapporte que l’eau qui avait séjourné dans cette cavité guérissait des fièvres et des maladies des yeux !

 

 

 

  

 Vitrail de l’occulus – La vierge en prières
Vitrail de l’occulus – La vierge en prières

 

L’Eglise notre Dame (1583)

 

Après l’église du VIème siècle dont aucune trace apparente ne subsiste à l’exception de l’acte de dédicace (musée Jules Boudou), il faut attendre l’acte de 990 restituant l’église aux Bénédictins de Saint Thibéry.

 

L’église N.D. semble avoir connu une période de décadence à partir du XIVème siècle, période qui cessera avec la venue d’Henri de Montmorency. Ce gouverneur eut une grande dévotion à N.D et il fit reconstruire une nouvelle église et un couvent dans lequel il établit les Capucins. Henri de Montmorency fut enterré en avril 1614 dans cette église.

 

Pendant un siècle et demi, Notre Dame de la Genouillade demeura un lieu de pèlerinage fort fréquenté par les populations de tous les villages des environs ; la chronique locale parle de cette période florissante de la vie de l’abbaye et relate le pèlerinage de 1612 qui en quelques semaines de festivités rassembla plus de 50.000 fidèles dont 3.000 venus de Montpellier.

 

La révolution mit un terme à cette période faste et l’année 1793 lui fut funeste. L’église et le couvent furent saccagés et subirent des dégâts considérables, la tombe des Montmorency fut profanée et le retable en pierre dont nous n’avons aucune trace et qui passait pour être un véritable chef d’œuvre fut démoli !

 

Vendue comme bien public, l’église fut transformée en atelier de salage des porcs !

 

Durant un demi-siècle, l’église et ses autels furent lentement relevés, mais en 1865 les héritiers mirent l’église en vente aux enchères publiques et ce n’est qu’en 1873 que, grâce à une souscription publique, le sanctuaire devint propriété de la Ville d’Agde et redevint lentement le lieu de dévotion et de pèlerinage qu’il est encore aujourd’hui.

 

La nef unique est voûtée d’ogives et est entourée de six chapelles latérales logées entre les contreforts. Elle est fermée au niveau de l’arc triomphal par un mur auquel est adossé un retable à six colonnes en marbre de Caunes Minervois érigé en 1830. Au centre, la statue de la Vierge à l’Enfant dont deux anges tiennent la couronne ; au dessus, Dieu le Père trône dans une gloire.

 

Pendant des siècles les pèlerins vinrent en foule pour demander des guérisons, pour recommander un marin ou un soldat à N.D. et les remerciements à la Vierge ont de tous temps été matérialisés par des « ex-voto » qui recouvraient les murs des chapelles. Une bonne partie en a été jetée en 1960, beaucoup ont été volés et certains nous reviennent à l’occasion d’une vente aux enchères ! Une vingtaine d’entre eux ont été mis à l’abri au musée Jules Boudou où ils sont exposés !

Les « capélettes » (1618 – 1640)

 

L’importance des pèlerinages à N.D de la Genouillade amena les fidèles à faire construire, tout au long du parcours qui menait d’Agde au Grau, quinze petites chapelles (capeletas en occitan), chacune dédiée à l’un des quinze mystères du Rosaire (joyeux, douloureux et glorieux) que les pèlerins récitaient sur les trois kilomètres du trajet.

 

La plupart furent construites par des particuliers sur leur propriété, en bordure du chemin de pèlerinage. La première en 1618 par Antoine Courtinis pour « la dévotion qu’il avait en la benoite Vierge Marie et en réparation d’une croix qui avait été abattue par des hérétiques ! »

 

Il n’en subsiste que deux, assez bien conservées :

 

- l’une, la dixième station, dédiée au cinquième mystère douloureux, le crucifiement, se trouve en bordure de l’Hérault, sous le pont de la voie rapide, au lieu appelé le Saint-Christ en souvenir du sauvetage du Saint-Christ en 1793.

 

- l’autre se trouve dans une propriété privée, à la fin du parcours, dédiée au cinquième mystère joyeux, le couronnement de la Vierge.